
Lorsque l’on se chuchotait :
« Nous ne pouvons plus dormir
Car le monde nous appartient. »
Préparons-nous et prions
Au jour qui point
Les dirigeants joueront l’avenir
À la roulette russe
À coups de Bombe H.
Les astres ne sont guère
Plus que les enchevêtrements
De centrales électriques
Perfusions planétaires
Devant les yeux verres de plasma.
L’on jouera à la guerre au Soleil
À sa génétique reconstituée
L’épilepsie de la démesure
Les néons forment une prison ouverte.
Couvercle d’encéphalogramme
À bord des autoroutes nocturnes
Spatial et statique le commandement du câble
Et le Manekenpis s’est mis à pleurer :
Inondez l’oublie du calque et détrompez si cela soulage
L’on dirait « Méfiez-vous
Cela n’arrivera jamais. »
Rentrer dans le vide en position fœtale
Et recréer l’univers
Sans omission.
Détroussés n’oubliez pas
Que l’on peut perdre les clefs
De notre royaume
Notre appartement le carton des pièces
Et le lit deux places.
Déjà par avance la signification de l’envie
La Lune prise de sang
Là où sont enterrés nos pères
Nous y forerons des puits
Pour y trouver des cendres
Lorsqu’aux regards du matin
L’on chuchotait « réveillons-nous
Le monde n’est plus. »
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