Réseaux-gelures

Après les points de non-retour

Une glace d’acier et tout le gris de mon ciel

La liberté sans espérance ni attente

Si ce n’est que ces stupides jeux se terminent

(Des politesses pour effleurer les carapaces

Contacts non présents

L’oubli total de la sensation

D’une étreinte d’une autre peau

Des lèvres qui se frôlent en respiration de saccade.)

Alors ils s’agissait de calculer le temps

Installé en tailleur

Sur le serpent des créations

Origine des possibles

Surtout ceux qu’on a effacés

En y ayant cru peut-être

Et ça n’avait maintenant

Plus aucune importance.

J’avance dans les couloirs du Vide

Sans y laisser manqué souvenirs ou regrets

Et le miroir me répète:

« Tu n’as jamais vraiment existé, pour personne. »

Le coucou armait son glas

J’attachais mes cheveux et allumais une clope

Puisqu’il n’y avait qu’à continuer de marcher seul.

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