
Impression perspicace et persistante
On n’aura plus que nostalgie polie
Dans nos mots
Devenus des connaissances vagues.
J’ai oublié les promesses faites
Pour que j’y crois
Jamais personne n’attendra
En bas de la porte.
Les participants ont quitté la table de jeu
(J’imagine gagnant – gagnant)
Ses approbations en silence
De ce qui était fini oublié supprimé
Jamais arrivé fantasmé voire déliré
Mes excuses inutiles au mauvais format d’écran
Mais il n’y avait plus de notifications:
Maintenant chacun se sentait mieux de retour sans l’autre.
Pendule du coucou comme
Une hache d’âme-aux-clefs
Nuit noire engloutissant mes yeux
Les chaînes du mécanismes étaient laisses de mes chiens-démons.
(Finalement elle et moi c’était: toujours-jamais)
Les aiguilles de l’horloge comme des lignes blanches
Jusqu’au changement d’heure de trop.
Personnages archivés de l’Ecran
As-tu aussi pressé les boutons « supprimer »?
Revenu à la solitude fondamentale
-Même un dieu ne ressentait pas ainsi-
Il n’y a plus de temps jeté dans les abîmes de faussetés
Et la distance mise (comme en activant un filtre numérique)
De son côté
Était bien réelle et infranchissables.
Nous nous oubliions
Nous étions supprimés comme des notifications
J’en portais les tords par commodité de la douleur
habitude et ne pas dire « pendant tout ce temps j’ai subi. »
Admets: on savait que rien ne serait plausible
Pour une raison ou une autre.
À nouveau les bras tendus entre deux écrans-gouffres et
Ironie du sort:
Ne pas disparaître
Rester dans le silence affiné
Retour à moi-même
Le bouton « stop »
Comme la dernière queue de détente du revolver Karma:
Rejoindre le Vide en position fœtale
Et recréer l’Univers sans omission.
Votre commentaire