
« Je n’irai pas / Je préfère festin d’amis / à la famille géante. » (Jim Morrison)
Maisons en ruines le long des voies
On aura trouvé des rails défaits
Defaits sans défaites
Les victoires sans encres
Ni ancres mais édulcorants.
Alors personne n’admettait
Qu’on était tous
De vulgaires putains
Des pions à chacun son prix
Sa route son choix la mise en enchère de on âme
Les mises à jours de froids calculs de sentiments.
Personne ne saura jauger
Les secondes suivantes
Avec ou sans grésillements
Sans mensonges ou façades
Et fermer les guillemets
Certains donneront le meilleur
De leur substance
Pour honorer la vie
Les parallèles du réel
Celle où l’énergie se ressent
Ou quoi que ça
Veuille dire d’autre.
A l’inverse l’envie du meilleur avis
Des autres qui se versent en tendance
A suivre l’averse d’avis positifs
Sans vis à serrer vers l’opposé
Qu’on impose à sa propre raison
Pose ton esprit à l’abri
De toutes les angoisses
Qui ne sont pas les tiennes
{Celles d’héritages comme celles
Entendues plus ou moins
Des échos sourds chantants
Les repas de famille échappés
Les vrais festins étaient
Dans des présences bienveillantes et sans
Amères arrières intérêts
Certainement on confondait
Bienveillance et bienséance.
La constante impression d’un oubli
Un arrière post-it qui trotte
Sans pensées gardes postées en avant
Ni goût amer sur les côtés
Ou coups de poing dans les côtes
Ce qui perfore poumons coeur
Aux assemblées sans table
Aux têtes-à-têtes avec l’écran
Sans repas bougie éteinte
Encore moins l’étreinte
Lueur du néon seul référant.
Les tables sans festins
Pas de famille
De femme d’enfants
Allongé au pas de tir
Je détruit le vide à chaque place du banquet.
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