17.07.21 Alors je me demandais S'il fallait dénommer Les ressentis mutuels - je crois - Et naturels allant de soi Toujours vers l'avant. [Nous traversons depuis toujours Une tunnel antique qui plonge Dans l'obscurité. Tunnel de marbre et d'Ecrans On voit à peine l'horizon ou Tout autre espace de liberté. Un post-it trouvé par enchantement... Lire la Suite →
Mots pots-pourris
Je n'aurais pas cru abandonner ainsi Ces quelques liens qui n'avaient de concrets Que leurs illusions. Apprendre l'attente du sommeil Seul à taire l'esprit la douleur Leçon primordiale de mon existence. Pour te dire « Tu me manques» Je m'efface ne pouvant pas disparaître Après cette promesse stupide. Je t'espère aimée le long du jour et... Lire la Suite →
A la minute
Réglée comme papier mâché A rouler écrire ou à musique La fenêtre-écran d'en face s'éteint La voisine ferme les volets et lumières A 22h chaque jour tapantes sur l'enclume Des aiguilles perfusions de temps A la minute près. (J'ignorais si j'admirais ou méprisais Toutes ces petites habitudes.) Ils ont la conscience des horaires Pas celle... Lire la Suite →
Existence d’Ecran
(La condition de fantôme d'Ecran Me convenait parfaitement.) On a strictement pas à la dépasser Comme on crèverait des plafonds de forfaits De vie à crédit, avoir(s) et ne pas être. Allez le Monde Continue ta fuite en avant Creuse encore le Vide Tapissé de béton Immeubles aux étages Superposés à l'envers d'endroits Comme briques... Lire la Suite →
Douceur continue
Il m'a demandé "Tu crois qu'un jour Tu n'auras plus mal?" Je n'ai pu avoir comme seule réponse "Oui, le dernier jour". Pourtant Ma Dame Douleur Etait une compagne Indéfectible et fidèle Présente chaque matin Me tenant la main des heures durant Puis m'accompagnait au lit Et on baisait sous le regard de la Lune... Lire la Suite →
Festin d’air
« Je n’irai pas / Je préfère festin d’amis / à la famille géante. » (Jim Morrison) Maisons en ruines le long des voies On aura trouvé des rails défaits Defaits sans défaites Les victoires sans encres Ni ancres mais édulcorants. Alors personne n’admettait Qu’on était tous De vulgaires putains Des pions à chacun son prix Sa... Lire la Suite →
Présomptions de vides
Ma tendre Célia J’espère que tu observes encore Depuis le Chaos primordial: Il n’y avait plus A attendre des silences En guise de réponses A regarder les rétroviseurs Pour considérer Le temps écoulé Les mots en papier mâché Ceux que j’ai crus vrais Et ceux que j’ai déversés Sortis des tripes Dégueulés par le cœur.... Lire la Suite →
Rêves à blanc
C’est vrai que jamais Je n’aurais été à la hauteur Pour te protéger Te rendre heureuse et souriante T’apporter la douceur et la sécurité Mais je me console Car d’autres le peuvent Et je n’ai plus qu’à rester moi-même Transparent A la fois dans le soleil Et l’ombre de la Lune. Ce mur placé comme... Lire la Suite →
Aux dieux modernes
Ses livres renvoyés par-delà l'Océan (J’étais la disparition de Constance L’’absence indifférente de Christian Le sacrifice de Gloria) J’imagine que le Réseau avait fini De faire de nous ses personnages-marionnettes J’imagine que je ne serai plus Etouffé dans le goulot-sablier. Le Réseau avait ouvert Les communications Les plus simples, directes, illimitées Illuminées éternelles. {Les Dragons... Lire la Suite →
Suite(s)
Il ne restait plus qu’à admettre Les fins de partie Les deux joueurs quittent la table Sans même plus un regard Ni un mot de chaleur. Ne restait plus qu’à Envoyer ses livres par-delà Le mur de l’Océan-Ecran Comme pour dire « Allons jusqu’au bout de la fin. » Ne restait plus Qu’à oublier tous les mots... Lire la Suite →
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